UN PEU DE MACRAMÉ et de la nostalgie CORSE...

Bonjour les Pelotes et les Bobines,

Cela faisait quelques temps que je voulais m'y remettre : le macramé. 

Réminiscence d'une activité manuelle que j'ai abordé durant mon adolescence, lors des vacances d'été. Les écoles organisaient des programmes très attractifs et nous avions droit à des ateliers divers et variés, dont celui du macramé. 

A l'époque, on nous enseignait essentiellement le montage des suspensions des portes plantes lors de cette activité. Époque oblige ; les années 70 étaient synonyme du "fait mains" et déjà j'adorais apprendre à faire des choses manuellement.

Avec le crochet et les fameux "grany" on créait des couvertures ou des ponchos ; avec la technique du métal repoussé et de l'encre de chine avec lesquelles on créait de jolis recouvrement de boites de conserves qui devenaient vides poches et pots à crayons ; avec les brins d'osier, on apprenait la technique de la vannerie etc...etc...

Je me souviens de ce bel été (mes 14 ans) que j'avais passé en Corse, dans ma famille. Mon oncle était maire d'un village au dessus d'AJACCIO et bien que vivant sur le continent avec ma grand-mère et mon arrière grand-mère, je passais, pour moitié, mes vacances scolaires en Corse chez ma tante paternelle. Ce fameux été, un groupe de jeunes hippies étaient en location dans une des maisons excentrée du village et il y avait des adolescents avec lesquels je m'étais liée d'amitié. Pendant que les parents vivaient leur vie de bohème, fleurs dans les cheveux et colliers autour du cou, robe liberty, pantalons pattes d'éph, grandes capelines. Pendant qu'ils passaient des heures à chanter en jouant de la guitare, la tête (plus ou moins embrumée des vapeurs des cheelooms qui ronronnaient à longueur de temps au milieu des pièces), les adolescents s'initiaient aux activités manuelles qu'enseignait une institutrice du groupe. Les séances commençaient toujours en fanfare sur fond de musique psychédélique hindoue et dans le milieu de l'après midi, l'institutrice était prise d'une violente envie de dormir. Ainsi indubitablement, les ouvrages traînaient en longueur. J'adorais ces après-midi (sic!!!) mais je pense que mon état de gaieté permanente avait du alerter mon oncle car un beau jour, j'ai trouvé la maison vide...avec juste un bouquet de fleurs sauvages posé sur la table et un motd'un des ados qui me disait au revoir...Bien entendu, "on" ne me fit aucun commentaire sur le sujet et soudain je me sentie un peu vide de dedans...Allez savoir pourquoi ??? Lol!!!!

Lorsque je pense à cet été là, je me revois sur la route qui allait à la maisonnette, avec aux pieds mes sabots à la semelle en bois et le dessus en cuir noir. Je portais des robes longues dentelle et liberty. J'avais les cheveux longs et les ados m'avaient donné une paire de lunettes rondes, de soleil, à la John LENON. Je fredonnais la chanson très en vogue de Maxime LEFORESTIER, "La maison bleue" et j'étais heureuse...

J'avais 14 ans...

Revenir au macramé, c'est un come back dans ces années où je vivais le début de mon adolescence, le début de mes rencontres amoureuses, la découverte des sensations qui enivrent le coeur et l'âme. Ces moments où on pense que le monde vous appartient et où le rêve et le fantasme permettent encore d'être les reines du monde...

Bref!!! quelques 44 ans après, il me reste l'amour de la fibre (mais pas que...heureusement!!!). Laquelle me permet de réaliser des ouvrages dont celui-ci. J'ai réussi mon paris et je reviens avec le petit sac frangé qui a un côté baba et gypsy. Ou 70'. Bref un style qui va avec l'été et qui se trimbale très facilement, ici sur la Côte d'Azur, où sont permis tous les délires vestimentaires (masqués...).

Allez!!! je passe aux photos...

Voilà donc mon dernier ouvrage.

Là, je commence un porte plante (normallll !!!) et je crochète aussi...

Mais surtout je profite de ce bel été ensoleillé qui me parait merveilleux, malgré le corona qui plane aux dessus de nos têtes. 

Lorsque l'on retrouve les essentiels de sa raison de vivre auprès de soi...après de longues années de séparation, même à 59 ans, on a le coeur qui bat comme à 14 ans. Je n'en dis pas plus sur le sujet très personnel et confidentiel mais en vérité, je pense que c'est lui qui a influencé ce post....

Des paillettes de joie et de bonheur pour vous. 

Soyez heureux et si vous ne l'êtes pas, je vous souhaite le courage de pourvoir vous faire aider à vous poser les bonnes questions sur le sujet. Bien sur, ça ne vient pas sans travail mais au final, il y a des solutions, des personnes professionnelles qui peuvent nous aider ; alors saisissez à pleine mains l'opportunité de demander de l'aide et de vous faire entourer et guider vers la sérénité. Car elle existe pour tous. Mais encore faut-il la vouloir...

Souffrir n'est pas une fatalité. Ne l'oubliez pas...

A bientôt, mes Pelotes et mes Bobines!!! 

Comments

[poussine03A]

comme je te suis bien des yeux et du coeur, en revivant sous ta plume et tes évocations les images de ce temps qui semble si lointain ...

et pourtant que nous avons de chance de l'avoir connu, senti, vécu avec ces petites et grandes misères, mais une si belle joie de vivre !!